Histoires des partenaires

En conversation avec nos partenaires

Fnac Vanden Borre

Fnac Vanden Borre compte 86 points de vente dans notre pays. Tous sont des points de collecte où vous pouvez remettre vos petits appareils électroménagers et autres appareils électriques usagés.

Un revendeur d’électroménager mise sur la réparation

Depuis son origine, Fnac Vanden Borre mise également sur la réparation. Un abonnement de réparation et un baromètre de durabilité ont pour objectif de contrecarrer l’économie du jetable dans le secteur de l’électro.

Depuis des années, les caisses de collecte bleues vous accueillent familièrement à l’entrée de chaque magasin Fnac ou Vanden Borre. « Pour répondre aux exigences de la loi belge, nous travaillons en étroite collaboration avec Recupel pour la collecte de l’électro mis au rebut », explique Stéphane Pauwels, COO de Fnac Vanden Borre. « Tout le monde peut déposer son petit électro chez nous. Même s’il n’a pas été acheté dans l’un de nos magasins. Et si nous livrons un nouvel appareil chez un client, nous proposons d’emporter l’ancien. »

Les magasins centralisent tous les appareils collectés et nous les remettent ensuite. « Mais avant cela, les organisations telles que les “Petits Riens” en Belgique francophone ou “De Kringwinkel” en Flandre auront eu l’occasion de venir chercher les appareils qui fonctionnent encore ou qui ne nécessitent qu’une petite réparation. Les appareils sélectionnés sont ensuite revendus à bas prix par leurs soins. Ce partenariat avec l’économie sociale existe depuis longtemps et nous y attachons une grande importance, de même nous les aidons à former des techniciens qui ensuite peuvent rejoindre nos équipes. »

Année exceptionnelle

En ce qui concerne la collecte d’appareils électroménagers, 2021 a été une année exceptionnelle pour Fnac Vanden Borre. « 15 % de téléviseurs et de petits appareils électroménagers de plus ont été rapportés », précise S. Pauwels. « L’explication est évidente : à cause des confinements, nos magasins ont souvent été fermés il y a deux ans. Comme il s’agissait de petits appareils, les consommateurs pouvaient facilement les stocker temporairement jusqu’à la réouverture des magasins. »

Réparer au lieu de remplacer

Depuis quelques années, Fnac Vanden Borre a également pris des initiatives innovantes pour inciter les consommateurs à ne pas remplacer directement un électro défectueux par un nouvel appareil. S. Pauwels : « Tout d’abord, en proposant un abonnement de réparation : moyennant un forfait mensuel, nous venons réparer le gros électroménager et/ou les téléviseurs, même s’ils n’ont pas été achetés chez nous. Ensuite, nous nous employons également à informer nos clients sur la manière d’utiliser leur appareil. Nous avons appris, au fil du temps, que de nombreux appareils soi-disant défectueux fonctionnent en fait toujours bien, mais sont tout simplement mal utilisés. »

« Une initiative connexe est notre baromètre de durabilité. Il s’agit d’une sorte de classement par lequel nous comparons nos fournisseurs les uns aux autres. Nous tenons des statistiques sur le nombre de pannes par marque, sur la durée pendant laquelle un fournisseur propose des pièces détachées et bientôt aussi sur le prix moyen de ces pièces. De cette manière, nous mettons les fabricants au défi de proposer des produits qui durent, et qui peuvent être réparés facilement et à moindre coût. »

Le baromètre existe depuis deux ans et porte déjà ses fruits. « Nous remarquons que certains fournisseurs ont prolongé de trois ans la période pendant laquelle ils proposent des pièces de rechange pour atteindre 15 ans … C’est une bonne chose pour la planète et pour nos clients qui souhaitent augmenter la durée de vie de leur appareil. »

©ID/Photoagency Valentin Bianchi
Electro SOFIE

Electro SOFIE est un centre de réparation et de collecte d’appareils électroménagers situé à Grâce-Hollogne, dans la Province de Liège. Chaque année, l’entreprise revalorise pas moins de 3 500 gros électroménagers : des machines à laver, bien sûr, mais aussi des séchoirs, lave-vaisselle, frigos, congélateurs et fours.

Electro SOFIE : une nouvelle vie pour les appareils électroménagers usagés

Point de collecte, service de réparation, entreprise sociale. Electro SOFIE est tout cela à la fois. La société liégeoise donne une seconde vie aux appareils électroménagers et emploie ainsi des dizaines de personnes. Electro SOFIE est un partenaire de Recupel depuis déjà 17 ans.

Michel Simon, Directeur général d’Electro SOFIE, explique : « En tant que partenaire de Recupel, nous collectons les appareils électriques et électroniques mis au rebut. Nous le faisons à la fois dans les recyparcs et auprès des détaillants de la Province de Liège. Dans notre atelier, nous trions tous les appareils que nous recevons. Les marques bon marché, les appareils rouillés ou trop endommagés sont envoyés chez Recupel afin d’être recyclés par leurs partenaires. Nos techniciens prennent en charge les appareils récents et de marques de qualité qui peuvent être réparés ou qui contiennent encore des pièces utilisables. Nous donnons une seconde vie à ces appareils. »

Valorisation

En plus de la revalorisation et de la réparation des petits et gros électroménagers, Electro SOFIE a développé une autre activité. En tant que sous-traitant de Recydel à Wandre, elle assure la dépollution des petits électroménagers et le démantèlement des frigos. Michel Simon : « Recydel recycle les équipements électriques et électroniques mis au rebut pour le compte de Recupel afin de les transformer en matières premières secondaires de haute qualité. Ainsi, nous apportons également notre contribution à la valorisation des flux de déchets. »

« Tous les electros que nous reconditionnons representent un emploi direct pour une cinquantaine personnes. »

Michel Simon, Directeur général d’Electro SOFIE

Trois fois durable

La collaboration avec Recupel est indispensable pour rendre possible l’objectif social d’Electro SOFIE. Michel Simon : « SOFIE est une société coopérative dont la finalité sociale consiste à créer de l’emploi durable et de qualité pour des personnes en grande difficulté sur le marché du travail. Tous les électros que nous reconditionnons représentent un emploi direct pour une cinquantaine de personnes engagées. Nous sommes donc une entreprise véritablement durable. Non seulement parce que nous valorisons au mieux les flux de déchets et créons une plus-value économique, mais aussi parce que nous servons un objectif social. »

©ID/Photoagency Mine Dalemans
De Kringwinkel Hageland

L’organisation De Kringwinkel Hageland compte quatre magasins Kringwinkel : à Aarschot, Diest, Tirlemont et Landen. Elle gère également une boutique en ligne et un site de vente aux enchères. Ses « energiesnoeiers » (économiseurs d’énergie) et « benovatiecoaches » aident les consommateurs à réduire leur consommation d’énergie et celle de leur habitation. Elle dispose également de ses propres canaux de collecte et fait office de station régionale de transbordement dans le processus d’élimination en masse des appareils électro en fin de vie. En tant qu’entreprise de travail adapté, elle propose des travaux à des groupes défavorisés.

« Un changement majeur de mentalité est nécessaire pour faire de l’économie circulaire une réalité »

Depuis combien de temps travaillez-vous avec Recupel ?

Paul Stessens (directeur de De Kringwinkel Hageland) : « Nous sommes partenaires depuis la première heure. En fait, nous avons commencé en 1997, en tant que premier atelier de réparation de matériel électro de Flandre. À l’époque, nous cherchions comment éliminer efficacement les appareils en fin de vie, mais ce moyen n’existait pas encore. L’électro allait tout simplement chez le ferrailleur. Depuis 2002, Recupel a changé les règles du jeu. Cette coopération s’est toujours bien déroulée, de manière très professionnelle et sur la base d’accords clairs. »

Comment s’est déroulée la coopération avec Recupel en 2021 ?

Eric Boogerman (chef d’équipe de De Kringwinkel Hageland): « Le passage à BD myShopi, le nouveau partenaire logistique pour la collecte fine auprès des détaillants a constitué un changement majeur pour nous. Nous avons effectué ce genre de collecte nous-mêmes pendant plusieurs années. Nous sommes d’ailleurs en mesure de faire une sélection des appareils encore utilisables ou réparables très tôt dans le processus. Ce n’est pas négligeable, car plus les appareils sont transportés, plus souvent ils sont chargés et déchargés, et moins ils ont de chances d’être réutilisés. Cette sélection exige également une certaine spécialisation et de l’attention de la part du partenaire logistique. Si on se contente d’empiler l’électro en trois couches superposées dans un camion, il n’y aura pas grand-chose à réparer. »

P. Stessens: « Au début, BD myShopi a également dû s’adapter, mais des ajustements ont été faits lorsque c’était nécessaire. Cette coopération fonctionne maintenant très bien. Nous nous réjouissons que l’on accorde de plus en plus d’attention à la réutilisation. Ainsi, nous menons également un projet pilote dans le parc à conteneurs de Tirlemont afin de sélectionner le plus tôt possible ce qui est réutilisable. Cela serait également très intéressant que cette sélection s’opère dans les grands magasins d’électro. Les gros appareils électro déclassés y finissent leur course puisque ces commerces reprennent les anciens appareils chez les clients lorsqu’ils en livrent de nouveaux. »

En 2021, vous avez également mis en place un projet de réutilisation avec Recupel et la KU Leuven.

E. Boogerman: « La faculté d’ingénierie de la KU Leuven a développé une application qui reconnaît automatiquement le modèle exact à partir de la photo d’une machine à laver, par exemple. Pour atteindre ce résultat, il a fallu entraîner le logiciel en lui faisant analyser de très nombreuses photos et en apportant les corrections nécessaires. C’était le rôle de notre atelier de réparation, qui reçoit toutes sortes de modèles. En outre, nos réparateurs peuvent également prendre des notes sur le type de panne identifiée et sur la réparation effectuée. Lorsque le même modèle se présente à nouveau à eux, les réparateurs peuvent voir dans l’application les pannes les plus courantes et les réparations à effectuer. Et si un appareil n’est plus utilisable, la base de données indique les éléments intéressants à récupérer en tant que pièces de rechange. »

P. Stessens: « Il s’agissait d’un projet temporaire, mais Recupel a d’ores et déjà commandé un projet de suivi. Nous en sommes très heureux, car ce logiciel nous épargne beaucoup de temps. Nous consignons notamment toutes les données de chaque appareil réparé. Sur la base d’une photo, le logiciel identifie l’appareil, le modèle et le type de moteur et indique les pannes les plus courantes, ce qui permet un gain de temps énorme. La principale raison pour laquelle de nombreux appareils ne sont pas réparés aujourd’hui est que cela coûte trop cher et demande trop de travail. Ce type d’automatisation peut donc certainement jouer un rôle à cet égard. Et s’inscrit assurément dans le cadre du grand changement de mentalité nécessaire pour faire de l’économie circulaire une réalité, car notre système actuel n’est absolument pas orienté vers la récupération et la réutilisation. C’est pourquoi nous voulons absolument poursuivre notre coopération avec Recupel. Nous n’allons pas écrire l’avenir à nous seuls, ni en un jour. Le processus sera graduel et la coopération avec les autres sera indispensable, mais la direction à prendre est claire. »