Un revendeur d’électroménager mise sur la réparation
Depuis son origine, Fnac Vanden Borre mise également sur la réparation. Un abonnement de réparation et un baromètre de durabilité ont pour objectif de contrecarrer l’économie du jetable dans le secteur de l’électro.
Depuis des années, les caisses de collecte bleues vous accueillent familièrement à l’entrée de chaque magasin Fnac ou Vanden Borre. « Pour répondre aux exigences de la loi belge, nous travaillons en étroite collaboration avec Recupel pour la collecte de l’électro mis au rebut », explique Stéphane Pauwels, COO de Fnac Vanden Borre. « Tout le monde peut déposer son petit électro chez nous. Même s’il n’a pas été acheté dans l’un de nos magasins. Et si nous livrons un nouvel appareil chez un client, nous proposons d’emporter l’ancien. »
Les magasins centralisent tous les appareils collectés et nous les remettent ensuite. « Mais avant cela, les organisations telles que les “Petits Riens” en Belgique francophone ou “De Kringwinkel” en Flandre auront eu l’occasion de venir chercher les appareils qui fonctionnent encore ou qui ne nécessitent qu’une petite réparation. Les appareils sélectionnés sont ensuite revendus à bas prix par leurs soins. Ce partenariat avec l’économie sociale existe depuis longtemps et nous y attachons une grande importance, de même nous les aidons à former des techniciens qui ensuite peuvent rejoindre nos équipes. »
Année exceptionnelle
En ce qui concerne la collecte d’appareils électroménagers, 2021 a été une année exceptionnelle pour Fnac Vanden Borre. « 15 % de téléviseurs et de petits appareils électroménagers de plus ont été rapportés », précise S. Pauwels. « L’explication est évidente : à cause des confinements, nos magasins ont souvent été fermés il y a deux ans. Comme il s’agissait de petits appareils, les consommateurs pouvaient facilement les stocker temporairement jusqu’à la réouverture des magasins. »
Réparer au lieu de remplacer
Depuis quelques années, Fnac Vanden Borre a également pris des initiatives innovantes pour inciter les consommateurs à ne pas remplacer directement un électro défectueux par un nouvel appareil. S. Pauwels : « Tout d’abord, en proposant un abonnement de réparation : moyennant un forfait mensuel, nous venons réparer le gros électroménager et/ou les téléviseurs, même s’ils n’ont pas été achetés chez nous. Ensuite, nous nous employons également à informer nos clients sur la manière d’utiliser leur appareil. Nous avons appris, au fil du temps, que de nombreux appareils soi-disant défectueux fonctionnent en fait toujours bien, mais sont tout simplement mal utilisés. »
« Une initiative connexe est notre baromètre de durabilité. Il s’agit d’une sorte de classement par lequel nous comparons nos fournisseurs les uns aux autres. Nous tenons des statistiques sur le nombre de pannes par marque, sur la durée pendant laquelle un fournisseur propose des pièces détachées et bientôt aussi sur le prix moyen de ces pièces. De cette manière, nous mettons les fabricants au défi de proposer des produits qui durent, et qui peuvent être réparés facilement et à moindre coût. »
Le baromètre existe depuis deux ans et porte déjà ses fruits. « Nous remarquons que certains fournisseurs ont prolongé de trois ans la période pendant laquelle ils proposent des pièces de rechange pour atteindre 15 ans … C’est une bonne chose pour la planète et pour nos clients qui souhaitent augmenter la durée de vie de leur appareil. »